Il est écrit : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. » Matthieu 27/52-53
Le titre de ce message peut surprendre à une époque où l’usage de la crémation (incinération) devient courant dans notre société. Le croyant s’interroge : que choisir comme sépulture : ensevelissement ou incinération ?
Philippe Bak parle des comportements et des choix des peuples de la Bible. En Israël : la mise au tombeau du corps était l’unique pratique funéraire par contraste avec celles des cultures avoisinantes qui incinéraient le plus souvent. Pour les israélites, brûler un corps était un châtiment sanctionnant un coupable rejeté par la communauté. (Josué 7/15)
Au temps de Jésus et des Apôtres : Comme les israélites les chrétiens n’ont jamais adopté l’incinération bien que les romains alors omniprésents pratiquaient très largement la crémation. L ‘espérance du croyant reste celle d’une résurrection corporelle dans un corps glorifié. Pour le chrétien, la mort n’est pas une « destruction » mais un « sommeil ». « Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; (1 Thessaloniciens 4/13) Que le chrétien rende témoignage de sa foi jusque dans le dernier acte même de sa vie.