Le nom de Jaebets signifie « douleur », « souffrance » et il a eu l’intelligence de prier pour que sa vie ne soit pas emmurée dans une fatalité. Il a dit : « bénis-moi »
Mais qu’est-ce que la bénédiction ? C’est quand on se jette dans la rivière de Dieu, c’est quand on peut accomplir la volonté de Dieu pour sa vie. Ensuite, Jaebets va dire: « étends mes limites ».
Si on fait les choses juste en fonction de ce que l’on sait faire, alors on ne voit pas la gloire de Dieu parce qu’on limite Dieu à notre propre capacité.
Mais le risque avec cette prière, c’est que Dieu nous amène à faire des choses qui nous dépassent…
Mais ensuite, Jaebets va dire : « que ta main soit sur moi ». Si Dieu étend mes limites et que sa main n’est pas sur moi, je n’y arriverai pas…
La chose qui va arriver, c’est que plus nos limites vont s’étendre, plus la main de Dieu va être sur nos vies, plus on va s’élever (n’a rien à voir avec l’orgueil). On va rentrer dans la dimension que Dieu a pour nous et on va gravir des étapes pour aller de plus en plus haut. Mais, plus on est haut, plus la chute est dure si l’on tombe…
Il y a donc la tout un apprentissage dans la prière afin de ne pas chuter.
En partant de l’histoire de Joseph et son attitude devant les avances de la femme de Potiphar, Patrice Martorano nous adresse ici un message important sur la vigilance…