Joel Hillion nous conduit dans une méditation de 1 Corinthiens 7 versets 29-31.
Isolé de l’ensemble de l’enseignement de Paul ce texte pourrait être compris de la façon suivante : la vie est brève, ce monde passe et passe vite et le jour vient où cela prendra fin pour nous de façon définitive. Il faudrait donc se détacher totalement à l’égard des personnes et des choses, des joies et des peines.
C’était la philosophie des stoïciens, répandue à l’époque de Paul. Mais il n’y a aucune espérance accompagnant ce détachement. En fait, dans ce passage, la ressemblance avec le stoïcisme n’est que superficielle. Car s’il est vrai que la figure de ce monde passe, pour le chrétien, cela débouche sur la rencontre éternelle et glorieuse avec le ressuscité...