Le Culte, moment de rassemblement à la sainte convocation de Dieu, ne peut se concevoir sans passer par l’autel. Dans l’ancienne alliance les hébreux ne pouvaient se présenter devant Dieu qu’au travers des holocaustes toujours répétés : « ….le peuple s’assembla…à Jérusalem…..Josué,….avec ses frères les sacrificateurs, et Zorobabel…..se levèrent et bâtirent l’autel du Dieu d’Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse… » (Esdras 3 : 1-3).
Pierre Molinengo explique la signification et les raisons de ces holocaustes. Ces rituels n’existent plus dans la nouvelle alliance, pourtant la Bible est claire à ce sujet : « Quiconque pèche transgresse la loi… » (1 Jean 3 : 4) et «…le salaire du péché, c’est la mort… » (Romain 6 : 23). L’orateur va jusqu’au bout de cette logique divine : C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10).
Il explique aussi sans équivoque ce qu’est et représente le repas du Seigneur pour le chrétien. Il n’y a strictement aucune place à la notion de transsubstantiation.