Dans le dialogue avec les sciences, l’apologétique chrétienne a souvent adopté une posture défensive : elle s’est contentée de démontrer que le message de la Bible n’était pas ébranlé par les avancées de la science.
Une apologétique plus offensive a pourtant vu le jour dans les dernières décennies : plusieurs nouveaux arguments en faveur de la foi ont ainsi été proposés, basés sur des acquis scientifiques récents. L’apport le plus significatif est venu de la cosmologie, avec la découverte du début temporel de notre univers et de l’ajustement fin («fine-tuning») des constantes naturelles.
D’autres contributions proviennent des sciences dites «molles». Certaines expériences en sciences cognitives montrent le caractère «naturel » de croyances religieuses. Des découvertes archéologiques ont permis une meilleure connaissance du judaïsme dans lequel le Nouveau Testament est né, apportant ainsi de nouveaux arguments à l’appui de la fiabilité historique des évangiles.
De plus, le philosophe américain Alvin Plantinga défend un argument évolutionniste censé prouver qu’une interprétation purement naturaliste des sciences se réfute elle-même.
La journée 2016 du Réseau des Scientifiques évangéliques a permis de faire le point sur ces travaux en présentant les données sur lesquelles s’appuient ces arguments et en s’interrogeant sur leur validité. Que prouvent-ils exactement ? Jusqu’à quel point sont-ils un appui pour l’apologétique chrétienne ? Quelles sont les objections possibles, et sont-elles fatales ?
Voici le premier enregistrement, l'intervention de Micaël Razzano ayant pour titre, "Dieu dans sa création et sa Parole: étude du Psaume 019"