La terre que Dieu avait promis aux patriarches de donner à leurs descendants les Hébreux, était peut-être “ruisselante de lait et de miel”, mais l’eau y était assez rare ! Moïse avertit ses compatriotes en ces termes : “Le pays dont vous allez prendre possession n'est pas comme l'Égypte que vous avez quittée. Là-bas, après les semailles, il fallait irriguer les champs, comme on le fait pour un jardin potager. Par contre, le pays dont vous prendrez possession est un pays de montagnes et de vallées...” (v. 10-11). D’où le nombre de puits que les ouvriers d’Abraham, d’Isaac et de Jacob avaient dû creuser régulièrement. Aucun fleuve important ne traversait la terre de Canaan, contrairement à l’Egypte qui s’enorgueillissait de “son” Nil au point d’en faire un dieu !
Là-bas, il suffisait d’irriguer les champs ou d’attendre la crue annuelle du fleuve avec ses apports d’alluvions. De nos jours le gigantesque barrage d’Assouan contrôle les crues du Nil et garantit la richesse des terres agricoles. Mais Dieu avait promis de fournir à Son peuple “la pluie nécessaire... celle de l’automne et celle du printemps” (v. 14). Plus besoin de creuser des puits, plus besoin de canaliser l’eau du fleuve ; Dieu se chargeait de tout : la pluie tomberait au moment opportun et le pays fournirait des récoltes abondantes au peuple de Dieu. Deux leçons importantes à retenir ici...
Ce "Trésor du jour" est une méditation audio tirée de la brochure trimestrielle "Sa Parole pour Aujourd'hui".