ll est évident que Jésus, lorsqu’Il prononce la série des béatitudes, parle à des croyants, et plus précisément, à des personnes qui mettent toutes leurs espérances en Lui. Autrement dit, c’est aux chrétiens qu’Il s’adresse. Ses propos ne sont compréhensibles que dans la perspective chrétienne. En effet, comment accepter “Heureux les affligés, heureux ceux qui pleurent” si on reste sur le seul terrain du monde dans lequel nous vivons ? N’est-ce pas se moquer des gens qui souffrent que de les dire heureux, et de leur proposer une consolation future ?
Il y a là, à vue humaine, une certaine indécence. Nos sociétés nous encouragent plutôt à fuir tout ce qui peut faire souffrir et tout ce qui provoque l’affliction ; elles se donnent les moyens de pallier tous ces maux, parfois en les masquant. Alors, que dit Jésus ? Il a lui-même connu de grandes déceptions, des deuils, des souffrances, et il Lui est arrivé de pleurer. Mais l’affliction évoquée dans les béatitudes et à laquelle pense Jésus est celle provoquée par la conscience des fautes et du péché.
Ce "Trésor du jour" est une méditation audio tirée de la brochure trimestrielle "Sa Parole pour Aujourd'hui".