Avant un jugement, les parents d’enfants victimes d’un pervers demandent que Justice soit faite. C’est, pour eux, le dernier espoir de consolation. Or, la justice des hommes demeure imparfaite, et parfois même injuste. Les avocats parviennent régulièrement à trouver des vices de forme dans les procès pour faire échouer les procédures et remettre ainsi en liberté des personnes pourtant coupables.
Ésaïe reconnaît : “Ce que nous faisons pour la justice est comme un vêtement souillé !” (Ésaïe 64. 5). Une confidence du philosophe Blaise Pascal est édifiante à ce propos : “J’ai passé une longue partie de ma vie à croire qu’il y avait une justice. Et en cela, je ne me trompais pas, car il y en a une que Dieu a voulu nous révéler, mais je ne la prenais pas comme telle, et c’est en quoi je me trompais. Je croyais que notre justice était essentiellement juste, et que j’avais de quoi la connaître et la juger. Mais je me suis trouvé tant de fois en faute de jugement droit que je suis entré en défiance de moi-même, puis des autres...
Ce "Trésor du jour" est une méditation audio tirée de la brochure trimestrielle "Sa Parole pour Aujourd'hui".