Si nous avons été ces agneaux tachetés que Jésus s’est acquis, en tant que berger, pour Son troupeau, Il est Lui-même l’agneau sans tache, invulnérable au péché, qui s’est sacrifié sur l’autel de la colère divine. Double paradoxe : Jésus est à la fois le berger du troupeau et l’agneau du sacrifice. Comme Esaïe l’avait obscurément compris des siècles avant Sa venue sur terre. Il écrivit :
“Il était méprisé, laissé de côté par les hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance... En fait, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, ce sont nos douleurs qu’Il a supportées... Semblable à l'agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert la bouche...” (Esaïe 53. 3,4,7).
Pour comprendre nos souffrances d’êtres humains vulnérables et faibles, Il a choisi d’être méprisé et humilié, rejeté même par les Siens. Pour répondre à la colère justifiée d’un Dieu saint face à nos péchés, Il a choisi de se présenter comme l’agneau sans tache du sacrifice. Il fallait la mort d’un tel agneau sans tache et les éclaboussures de son sang sur les chambranles des portes pour détourner l’ange de la mort et protéger les familles des Hébreux en Egypte lors de la dernière plaie divine. Il fallait la mort de Jésus, sans défaut Lui aussi pour éloigner de nous l’ange de la mort éternelle.
Ce "Trésor du jour" est une méditation audio tirée de la brochure trimestrielle "Sa Parole pour Aujourd'hui".