Jacques Guggenheim nous le rappelle: il ne faut pas se méprendre sur le sens du verset 3 de Romains 9 :
« Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair… »
Il fait suite aux versets du chapitre 8 dans lesquels Paul affirme que RIEN ne pourra le séparer de l’amour de Dieu, manifesté en Jésus Christ.
Imaginons des varappeurs : le premier place des pitons sur lesquels il s’assure, et les suivants profitent de ces pitons. Paul est donc « assuré », il ne peut pas perdre son salut ; mais il exprime la profondeur de son amour pour les siens, il est prêt à se « jeter dans le vide » si cela pouvait servir à leur salut.
Nous ne pouvons en aucun cas dire que nous voulons aller souffrir en enfer à la place de personnes que nous aimons, pour qu’elles puissent bénéficier du salut. Ceci a été accompli par Jésus à la croix, une fois pour toutes !